Jean Coulomb
Président Académie des sciences | |
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Président Centre national d'études spatiales | |
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Directeur général Centre national de la recherche scientifique | |
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(à 94 ans) Versailles |
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Jean Marie François Joseph Coulomb |
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Directeurs de thèse |
Marcel Brillouin (), Henri Villat () |
Distinctions |
Jean Coulomb, né à Blida le et mort à Versailles le [1], est un géophysicien français, membre de l'Académie des Sciences de Paris.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean Coulomb entré, en 1923, à l'École Normale Supérieure rue d'Ulm, passe l'agrégation de mathématiques en 1926 et s'intéresse d'abord à l'algèbre quantique. Il est nommé assistant de Marcel Brillouin, professeur au Collège de France. Il soutient, en 1931, une thèse sur la génération des ondes sismiques de Rayleigh, où il généralise les fonctions de Bessel. En 1932, il est nommé physicien-adjoint à l’Observatoire de Physique du Globe du Puy-de-Dôme. Il y effectue des mesures de l'électricité atmosphérique et du champ magnétique, dont il étudie les variations. Avec G.Grenet, directeur de l'Observatoire, il développe la théorie des sismographes électromécaniques qui est restée fondamentale jusqu'à l'arrivée des amplificateurs électroniques. En 1937, il est nommé directeur de l'Institut de météorologie et de physique du globe d'Algérie[2].
À la création du Conseil supérieur de la recherche scientifique[3] en 1933, sous l'impulsion de Jean Perrin, il est appelé dans un collège Jeunes avec d'autres figures montantes dans leur domaine comme André Weil et Pierre Auger[4].
D'avril 1935 à 1937, il est membre du groupe Bourbaki[5].
Il est professeur à la faculté des sciences de Paris, de 1941 à 1972, et directeur de l’Institut de physique du globe de Paris de 1941 à 1959.
En 1956, Jean Coulomb est nommé directeur adjoint du CNRS[4], puis, après le départ de Gaston Dupouy en 1957, directeur général, poste qu'il occupe jusqu'en 1962[6]. Il place sa direction sous le signe de la liberté et affirme préférer « l’excès de liberté » à « l’excès d’organisation »[4],[7].
Il succède à Pierre Auger à la présidence du CNES de 1962 à 1967[8]. Les deux années suivantes, il est président du Bureau des longitudes.
Il est président de la Société astronomique de France de 1958 à 1960[9]. De 1967 à 1971, il préside l'Union géodésique et géophysique internationale. De 1972 à 1974, il est président du Conseil international des unions scientifiques.
Il est élu le à l'Académie des sciences, qu'il présidera de 1976 à 1977.
Travaux
[modifier | modifier le code]Ses travaux portent sur la sismologie (théorie des ondes superficielles)[10], sur le géomagnétisme[11],[12], sur la météorologie (électricité atmosphérique, physique des nuages)[13].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Grand-croix de la Légion d'honneur ; il se fit remettre la distinction par Hubert Curien, alors ministre de la recherche, qui lui avait succédé comme directeur général du CNRS, puis à la présidence du CNES[14]
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite
- Commandeur de l'ordre des Palmes académiques (1957)[15]
- Officier de l'ordre du Mérite saharien (1960)[16]
- Prix Charles-Lagrange 1956
- Prix Jules-Janssen (1961) de la Société astronomique de France (SAF)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- [PDF] Le personnel dirigeant du CNRS (1937-1966) : Jean Coulomb, page 19/30, publié le par Jean-François Picard, sur le site vjf.cnrs.fr (consulté le 10 juin 2019)
- Ancêtre du CNRS
- Denis Guthleben, Histoire du CNRS de 1939 à nos jours, Armand Colin, , 560 p. (ISBN 978-2-200-29038-2, lire en ligne).
- Liliane Beaulieu, Bourbaki à Nancy (1903–2003 Un siècle de mathématiques à Nancy, Institut Élie Cartan, Nancy, 2003)
- Dossier de carrière au CNRS conservé aux Archives nationales sous la cote 20070296/126.
- Denis Guthleben, « Jean Coulomb », sur CNRS, (consulté le ).
- André Lebeau, L'espace en héritage, Odile Jacob, , 441 p. (lire en ligne), p. 346.
- « Les présidents de la Société astronomique de France » (consulté le )
- J. Coulomb et P. Molard, « Propagation des ondes séismiques T dans la mer des Antilles », Annales de Geophysique, vol. 8, , p. 264.
- J. Coulomb, « Les Pulsations du Champ magnétique terrestre », Annuaire du Bureau des Longitudes, .
- J. Coulomb, « Les pulsations du champ magnétique terrestre et des courants telluriques », Annals of Geophysics, vol. 12, no 4, , p. 461 (lire en ligne).
- H. Sauvageot et J. Coulomb, « Radarmétéorologie : télédétection active de l’atmosphère », Collection technique et scientifique des telecommunications, Eyrolles, , p. 296 (lire en ligne).
- « Jean Coulomb (7 mai 1904 - 26 février 1999) », sur annales.org, COFRHIGEO (consulté le ).
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°21 du 10 août 1957 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°03 du 09 février 1960 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Entretien avec Jean Coulomb le 22 avril 1986 (histcnrs.fr)
- Physicien français du XXe siècle
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Grand-croix de l'ordre national du Mérite
- Directeur de recherche au CNRS
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Président de la Société astronomique de France
- Centre national d'études spatiales
- Institut de physique du globe de Paris
- Programme spatial européen
- Programme spatial français
- Bourbaki
- Docteur ès sciences de la faculté des sciences de Paris
- Étudiant de la faculté des sciences de Paris
- Élève de l'École normale supérieure
- Élève du lycée Thiers
- Naissance en novembre 1904
- Naissance à Blida
- Naissance en Algérie française
- Décès en février 1999
- Décès à Versailles
- Décès à 94 ans